COLETTE CURDI

Résidant à Saint-Sever de Rustan, réputée pour son abbaye du XVIII^e, un joyau de la Bigorre, Colette Curdi donne à voir depuis le 29 mai ses peintures à l’huile et ses terres cuites à Reg’Arts en Marensin, à Moliets, où elle a souvent séjourné en vacances.

Si elle est autodidacte en art pictural, l’artiste a suivi une formation à l’École des arts et des céramiques de Tarbes, qui l’ont menée à se lancer dans la sculpture en terre cuite. La peinture est venue après. Une passion construite au fil du temps, guidée par la lumière et la couleur, et ce depuis vingt-cinq ans. « Les ombres et lumières, les contrastes m’attirent », sourit-elle, enthousiaste, mue par cette envie de reproduire à l’infini la brillance, la transparence, celle d’un cristal, d’un verre cassé, d’un emballage de bonbon et autre papier déchiré.

Délicatesse féminine

Les huiles se déclinent par thèmes, comme la nature, avec la campagne, les arbres, le vert en camaïeu, la plage, ses rouleaux, l’estran sans cesse changeant. Le regard remarque instantanément la délicatesse féminine de l’artiste qui s’exprime à l’envi.

Les petites statuettes ont pris place au rez-de-chaussée de la vieille landaise aux murs blanchis à la chaux. On espère admirer les sirènes et poissons en terre cuite qui devraient faire leur entrée dans quelques jours.

Cette exposition mérite le détour en plus d’un brin de causette avec Colette Curdi, également présidente de l’association de peinture et de sculpture de son village de Bigorre, où elle organise bientôt son 25^e salon.